Katherine Léger
L'école de rang de Katherine Maman éducatrice tout simplement, depuis 23 ans, moment où j’ai sorti mon aîné de la maternelle, car l’école ne répondait pas à ses besoins. Mon blogue et ma page Facebook L'école de rang de Katherine témoignent de notre aventure.
À propos intervenant
J’ai longtemps cherché ma place dans le monde de l’éducation. Déjà toute petite, je voyais l’enseignement comme ma voie, mais autant les études universitaires en enseignement primaire qu’en éducation à l’enfance (garderie) m’ont déçue. Des carcans désuets et vides d’imagination. J’ai finalement fait mes armes en loisirs, en animation (dans les musées, dans les écoles ou dans des activités préscolaires). C’est en découvrant l’école-maison que j’ai réellement trouvé ma place. Autodidacte de nature, ma curiosité, mon plaisir d’apprendre, mon excitation pure de la connaissance seront nourris avec les apprentissages en famille. – OUPS! Je veux dire que les apprentissages en famille nourrissent la curiosité, le plaisir d’apprendre et l’excitation de la connaissance chez mes enfants, évidemment. Que j’y trouve mon compte n’est qu’un dommage collatéral. Ils grandiront hors de l’école, mais remplis de savoirs, parfois utiles, parfois pas.
La pandémie nous a coupés du monde extérieur, de notre terrain de jeux. Cela m’a aussi coupée de l’animation de groupes d’école-maison. J’ai donc mis sur pied des ateliers virtuels, tout d’abord en sciences, puis en univers social, enfin en français, sans oublier des clubs de lecture gratuits parce que redonner à la communauté qui m’a tant donné est une valeur très importante pour moi.
Par la suite, j’ai suivi de très nombreuses formations universitaires (formation continue pour les enseignants) sur l’enseignement avec la littérature jeunesse. Les livres sont ma passion depuis toujours, et ma bibliothèque personnelle en témoigne (ainsi que le non-budget attribué à cette dépense dans la famille, on ne peut pas être contre la vertu).
Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve, j’ai encore une petite au premier cycle, un plus grand qui entre au secondaire à la maison à l’automne et une finissante de 16 ans. Notre aventure se dessine année après année. Elle me surprend, me bouleverse, me défie, mais toujours me ravit. Donc ne soyez pas surpris si je suis encore là dans 10 ans !
